Le changement de lieu et l’ajout d’un jour de festivité se sont accompagnés de mesure portant sur la sécurité afin d’éviter les déboires survenu l’an passée.
La ADI Safe Place
C’est l’une des nouveautés de cette année, la création de la ADI Party Safe. C’est dans une démarche de « responsabilité sociétale et en faveur des actions de préventions » que l’initiative s’inscrit. Pour ce faire, l’esprit ADI Party Safe se décline avec un stand de prévention en milieu festif. On y retrouve plusieurs associations, dont la croix rouge, partenaire du festival, l’Association Jeunesse et Police (AJ3P) et l’association ECO-Sonore.
Ils vont à la rencontre des festivaliers afin de les sensibiliser sur les différents risques auxquels on s’expose dans un festival. Des protections pour les gobelets sont distribuées ainsi que des préservatifs et des bouchons d’oreilles pour la protection auditive.
Le ADI Pink, un « cocktail » spécial anti-relou.
La peur de se faire agresser, est l’une des craintes majeures chez beaucoup de festivalières. Les rassemblements d’ampleur de ce type sont propices à toute forme de violence que ce soit physique, verbale ou encore sexuelle. C’est contre ces formes de violences que la All Day In a tenu à lutter, cette année, en s’impliquant davantage dans la protection des festivaliers. C’est pourquoi le cocktail ADI Pink a vu le jour.
C’est le moyen d’alerter discrètement, en tant que victime ou témoin de harcèlement, agression verbale ou physique, une personne référente sur le sujet. Et ainsi, permettre une prise en charge du problème. Il suffit de se rendre sur l’un des bars du festival et de commander un ADI Pink puis, s’enclanchera un processus qui donnera lieu à une attention particulière qui se mettra en place autour de la victime (et de manière discrète autour du fautif pour éviter les débordements).
Cependant, l’initiative était trop méconnue des festivaliers.
Les forces de l’odre sont mobilisés.
« Les services de l’État œuvrent pour votre sécurité au Festival All Day In »
Afin de veiller au bon déroulement de l’évènement, la préfecture, la mairie et les organisateurs du festivals se sont régulièrement réunis pour se concerter et assurer la sécurité des festivaliers attendus. Pour ce faire, près de 102 gendarmes, 115 agents privés de sécurité, 12 policiers municipaux et 16 secouristes ont été mobilisés. Des drones ont aussi été utilisés.
Un système de navette pour se rendre au festival.
Le changement de lieu a privé les festivaliers de parking ayant une capacité suffisante. Pour palier à ce problème, la All Day In et la ville du Moule ont dispatché plusieurs parking au sein de la ville. Les festivaliers pouvaient y garer leurs voitures et prendre une navette pour se rendre sur le lieu du festival.
Des blocs de béton ont notamment été installés en amont, aux abords des routes à proximité du festival. Empêchant quiconque de se garer, l’objectif était de désengorger la circulation qui s’avère être difficile lors de grande affluence comme celle-ci.
Bilan des infractions du week-end
Tout au long du week-end, la gendarmerie a procédé à des contrôles, notamment sur les communes du Moule et de Saint-François. Le bilan fait état de 22 rétentions de permis pour 99 infractions…
- 37 alcoolémies au volant, dont 13 délictuelles et 24 contraventionnelles.
- 9 conduites sous stupéfiants.
- 3 excès de vitesse.
- 11 conduites sans permis.
- 6 usages de téléphone au volant.
- 1 pneu lisse.
- 1 refus d’obtempérer.
- 14 défauts d’assurance.
- 11 défauts de controle technique.