L’État et la collectivité territoriale de Martinique ont présenté la semaine dernière, le nouveau programme de développement territorial. Ce projet d’une valeur de 1,74 milliard d’euros, vise à améliorer le territoire, en s’attaquant à des enjeux majeurs pour l’île.
De nombreuses mesures ont été énoncées, comme le soutien au développement économique, la gestion durable du territoire ou encore le bouclier qualité prix. Parmi elles, des mesures visant à l’accompagnement des jeunes dans leur avenir professionnel et personnel. Une démarche importante pour le Président du conseil exécutif de la Martinique.
« Pour nous c’est quelque chose de fondamental. Il est important de soutenir nos jeunes, ils sont l’avenir ».
Serge Letchimy
Le logement, une priorité
Parmi les actions bientôt mises en place, présentées par Serge Letchimy et Jean-Christophe Bouvier, préfet de Martinique, un accord avec Action Logement, concernant un prêt de 50 000 euros à taux 0, pour les moins de 40 ans. Ce plan est garanti par le fonds Martinique Habitat, cofinancé par l’Etat et la CTM. Cette mesure vise à faciliter l’accession à la propriété pour les jeunes, une aide pour leur premier investissement ou réhabilitation. Un enjeu crucial pour garder les jeunes sur le territoire.
« Il y a beaucoup d’action sur le retour au pays. Nous avons tout un dispositif d’accompagnement sur l’installation au logement, les crèches etc. Ça se développe progressivement. Nous sommes à près de 400 dossiers aujourd’hui, une centaine sont déjà traités et financés. Nous avons travaillé sur cela, car nous avons besoin que ces jeunes reviennent au pays pour arrêter la chute démographique ».
Serge Letchimy
L’Etat et la CTM viennent également en aide aux étudiants sur le plan éducatif. Trois nouveaux instituts seront ouverts en partenariat avec l’Université des Antilles : biodiversité, numérique et architecture/urbanisme. La construction d’un pôle santé est également envisagé.
Le programme de développement territorial global, comprend une contribution de 141 millions d’euros de la CTM, 141 millions d’euros de l’État, et 15 millions d’euros des EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale).