La vie n’est pas simple depuis près de deux semaines pour les personnes ayant l’habitude d’aller au travail ou en cours grâce aux vedettes tropicales entre les Trois-Îlets et Case-Pilote. Les salariés dénoncent des salaires trop bas et des bateaux vétustes utilisés pour assurer le service.
Ce n’est pas la première fois par ailleurs que les salariés des vedettes tropicales se mobilisent pour ces raisons et les usagers peinent à trouver des solutions. Entre ceux qui n’ont pas de véhicule personnel et ceux qui veulent à tout prix éviter les embouteillages, les solutions restantes restent : la voiture, le bus avec un trajet jusqu’à 7 fois plus long ou alors le co-voiturage. Face à la situation, d’autres ont opté pour le télétravail et les cours en distanciel.
Un service minimum assuré, un soulagement
Seules les rotations entre le bourg des Trois-Îlets, la Pointe-du-bout et Fort-de-France seront assurées pour le moment. Les deux embarcadères débutent leur service à 5h45 et seront desservis respectivement toutes les 45 et 30 minutes.
100 personnes pourront grimper dans chaque navette. Pour l’heure aucune information n’a été donnée pour un potentiel remboursement des abonnements mensuels qui nous le rappelons sont de date à date.