👔 Dès aujourd’hui, tout salarié abandonnant son poste de travail volontairement et qui ne l’a pas repris dans un délai de deux semaines après avoir été mis en demeure par son employeur, est désormais considéré et présumé démissionnaire.
L’employé peut contester cette présomption de démission, dans le cas ou celui-ci se prévaudrait d’un motif légitime, comme le droit de retrait, le droit de grève, des raisons médicales, ou le refus d’exécuter un acte / une instruction contraire à son contrat de travail.
Les allocations chômage supprimées
Si cet abandon a été causé par des manquements de l’employeur, la présomption de démission peut-être annulée également. Cette nouvelle mesure qui a été publiée au JO, a pour conséquence la suppression des allocations chômage pour les salariés qui abandonnent leur poste, ce qui n’était pas le cas avant.
En effet auparavant, l’abandon de poste débouchait généralement à un licenciement pour faute, ce qui permettait aux salariés de toucher l’assurance chômage.