Un appel à la « vigilance individuelle et collective » a été lancé le vendredi 3 mars par les autorités. Ceci s’explique par les 25 cas de dengue identifiés depuis le 3 février par l’ARS (Agence Régionale de la Santé).
« Plus de 300 cas cliniquement évocateurs de dengue auraient consulté un médecin généraliste au cours des quatre dernières semaines selon les estimations réalisées à partir des données remontées par le réseau Sentinelle. »
Santé Publique France, ARS.
Les cas de dengue : où précisément ?
Ces 25 cas ont été identifiés dans différentes communes. Un foyer épidémique d’une vingtaine de cas se trouvait dans la commune de Sainte-Anne, principalement dans le quartier de Belfond. Les autres cas étaient cependant isolés dans les communes des Trois-Ilets, du Vauclin, du Diamant, du François et de Fort-de-France.
Une surveillance renforcée
La surveillance du virus « a donc été renforcée pour détecter au plus tôt les cas suspects et confirmés de dengue afin d’intervenir rapidement pour interrompre les chaînes virales de transmission ».
En cette période de recrudescence de la dengue, l’Agence Régionale de Santé, la Collectivité Territoriale de Martinique et Santé publique France, rappellent l’importance de se protéger contre les piqûres de moustiques, d’éliminer de manière systématique les gites larvaires et de consulter immédiatement un médecin en cas d’apparition de symptômes évocateurs de la maladie.
L’ARS.
L’ARS poursuit l’essentiel de ses actions en matière de lutte anti-vectorielle :
- 🔎 Maintien de la surveillance épidémiologique renforcée en lien avec Santé publique France
- 💬 Mise en place d’actions de communication
- 😷 Renforcement des interventions et actions autour des malades. L’ARS rappelle que l’efficacité de ces mesures sera toutefois très limitée sans une ferme implication de tous les acteurs publics mais aussi de la population.
Soyez donc vigilants, protégez-vous contre les piqûres de moustiques et consultez immédiatement votre médecin traitant si vous constatez des symptômes évocateurs de la dengue. Sinon, appelez le 15.